- anticoagulant
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Contraires :anticoagulant, anteadj. et n. m. MED Qui s'oppose à la coagulation du sang, partic. dans le traitement des thromboses.— n. m. L'héparine est un anticoagulant physiologique.⇒ANTI(-)COAGULANT, ANTE, (ANTICOAGULANT, ANTI-COAGULANT) adj. et subst. masc.CHIM. et MÉD.A.— Emploi adj. Qui est destiné à retarder ou à empêcher la coagulation :• 1. Ils [ces examens] sont spécialement utiles pour la surveillance des cures anticoagulantes par l'héparine (...), notamment dans les thromboses veineuses ou coronariennes.M. BARIÉTY, Ch. COURY, Hist. de la méd., 1963, p. 638.B.— Emploi subst.1. ,,Nom générique des substances employées pour stabiliser le latex, ex. : l'ammoniaque.`` (DUVAL 1959).2. Substance destinée à retarder ou à empêcher la coagulation du sang :• 2. La découverte des anti-coagulants est toute récente. Elle peut paraître de moindre importance. Cependant, son succès le plus éclatant, et ce n'est pas le seul, a été de vaincre les phlébites post-opératoires (...). L'usage des anti-coagulants ne date que de l'année 1948. Nous devons leur découverte à deux chimistes américains : Howell et Holt.C. D'ALLAINES, Hist. de la chir., p. 116 (ROB. Suppl. 1970, p. 29).Rem. 1. Dér. de coagulant, subst. masc., « substance capable de coaguler d'autres substances », préf. anti-; 1re attest. 1910 : ,,... les glandes pharyngiennes qui sécrètent un liquide anticoagulant`` (E. BRUMPT, Précis de parasitologie, p. 319). Enregistré aussi par Lar. 20e Suppl.-Lar. Lang. fr. 2. L'emploi subst. a un concurrent tout aussi usité : anticoaguline, subst. fém., méd. Substance retardant ou empêchant la coagulation : ,,Les uns et les autres contiennent en outre une coaguline et une anti-coaguline, ...`` (CALMETTE ds [F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., fasc. 7, 1924, p. 99]); dér. de coaguline ,,substance qui aurait la propriété de coaguler l'antigène introduit dans un organisme`` (Lar. 20e), préf. anti-.PRONONC. :[
], fém. [-
].
BBG. — Biol. t. 1 1970. — DUVAL 1959. — FROMH.-KING 1968. — GARNIER-DEL. 1961 [1958]. — Lar. méd. 1970. — Lar. méd. Suppl. 1970. — Méd. 1966. — Méd. Biol. t. 1 1970. — REY-COTTEZ 1970, t. 38, p. 354. — VIEILL. 1970.anticoagulant, ante [ɑ̃tikɔagylɑ̃, ɑ̃t] adj. et n. m.ÉTYM. 1896, in Année sc. et industr.; de 1. anti-, et coagulant.❖♦ Qui empêche la coagulation. — N. m. Substance qui empêche la coagulation ou diminue la vitesse de coagulation. || L'héparine est un anticoagulant. || Anticoagulant circulant, inhibiteur d'un facteur de la coagulation. — REM. On écrit parfois anti-coagulant.1 La découverte des anti-coagulants est toute récente. Elle peut paraître de moindre importance. Cependant, son succès le plus éclatant, et ce n'est pas le seul, a été de vaincre les phlébites post-opératoires (…). L'usage des anti-coagulants ne date que de l'année 1948. Nous devons leur découverte à deux chimistes américains : Howell et Holt.Cl. d'Allaines, Histoire de la chirurgie, p. 116.2 Mme Rezeau, toujours violette et pliée en deux, mais qui à l'arrivée du médecin donne une preuve de conscience très nette en secouant la tête pour répondre à la question qu'il vient de me poser :— On ne lui a pas fait d'anticoagulants ?Hervé Bazin, Cri de la chouette, p. 268.➪ tableau Noms de remèdes.
Encyclopédie Universelle. 2012.